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itinéraire

 

Florence ou Firenze, en italien, est elle-même une incroyable œuvre d’art. Cette ville est un grand musée à ciel ouvert et il faudrait des semaines, voir des mois pour découvrir tous ses secrets. Vous pouvez y croiser des traces de Brunelleschi, Masaccio, Donatello et, le magnifique, Michelangelo qui ont fait de cette petite ville un chef-d’œuvre, véritable « Berceau de la Renaissance ».

Nous avons dû faire des choix car quatre jours ne suffisent pas à visiter tous les joyaux de cette ville. Mais nous avons profité jusqu’au dernier moment de la lueur magique de Firenze. Pour plus d’informations concernant l’organisation de ce voyage consultez mon article « Bien préparer son voyage à Florence ».

Arrivés en train à la station de Firenze, notre première préoccupation fut de trouver notre chambre pour y déposer nos affaires. Ensuite, nous étions affamés car il était déjà 14h. Nous nous dirigeons vers la piazza della Repubblica où nous trouvons un petit restaurant sympathique. Leur soupe aux fruits de mer est un vrai délice. Par contre, ce n’est pas le bon endroit pour choisir une pizza.

Puis, la vraie visite peut commencer.

 

Jour 1 : Place du Duomo – Campanile de Giotto – Baptistère – Ponte Vecchio

Piazza del Duomo

Le cœur de Florence bat au rythme des centaines de personnes qui gravitent autour de la cathédrale Santa Maria del Fiore et de son Duomo. Sa particularité : elle est imposante, fascinante, et elle est coiffée d’une coupole défiant les lois de la gravité. Son dôme reste un mystère de conception architecturale et une référence pour les architectes du monde entier. Une conception de l’architecte et sculpteur Filippo Brunelleschi, qui l’a terminée en 1436. On atteint son sommet par un escalier de 463 marches. Mais nous y reviendrons plus tard. Pour l’instant, apprécions la beauté incommensurable de l’extérieur.

L’ensemble de l’édifice est revêtu d’un marbre polychrome (blanc, rose et vert) inspiré du style Roman florentin. La façade principale, achevée en 1887, est l’œuvre d’Emilio De Fabris (l’originelle fut abattue en 1587). Son style Néogothique se caractérise par une richissime ornementation.

Campanile de Giotto

Assez similaire dans l’esthétique, cette grande tour se dresse à 84,70 m de hauteur juste à côté de la façade principale de la Cathédrale de Florence. D’abord commencé par Arnolfo di Cambio en 1298, le chantier fut confié au grand Giotto à la mort du premier en 1302. D’après les écrits de Giorgio Vasari (également grand historien de l’art de ses contemporains de la Renaissance), le peintre commença la construction du campanile en 1334 et, à son tour (sans jeu de mots), il mourut 3 ans plus tard. C’est ensuite Andrea Pisano qui reprit le travail et (décidément…) décéda de la peste noire en 1348. Finalement, c’est Francesco Talenti (fallait pas être superstitieux !) qui achèvera le chantier en 1359 (pour la partie architecturale, les décors et les statues furent ajoutés au fil des siècles). Ainsi, le projet a vécu de nombreuses transformations au fur et à mesure des architectures qui se succédèrent.

Baptistère San Giovanni

Érigé au IVe siècle sur un ancien temple romain en l’honneur du Dieu Mars, il est l’un des plus vieux bâtiments de la ville devenant basilique en 393, cathédrale au IXe siècle pour enfin devenir baptistère en 1128. Il a été rebâti sur un plan octogonal et revêtu de son marbre ainsi que d’un toit pyramidal. Mais le fameux intérêt de ce bâtiment est ses trois impressionnantes portes (conservées dans le Museo dell’Opera del Duomo et remplacées par des copies). Constituées de panneaux sculptés, elles illustrent l’histoire de l’Humanité et de la Rédemption. La porte sud, originellement placée à l’Est face à la cathédrale, est la première à avoir été réalisée (vers 1330) et premier ouvrage en bronze à Florence. Elle a été dessinée par Andrea Pisano sur le thème de la vie de Saint Jean-Baptiste en 28 panneaux quadrilobés. On peut également observer les vertus cardinales sur la partie basse.

La porte nord est l’œuvre de Lorenzo Ghiberti. Celui-ci remporte le concours organisé par la corporation des fabricants en 1401, devant Brunelleschi et cinq autres prétendants. Il consacra plus de vingt ans (1403-1424) à la réalisation. Il a ainsi repris le schéma pisanéen des 28 panneaux : les 20 panneaux supérieurs évoquent des épisodes du Nouveau Testament (avec des scènes de Jésus, Le Sacrifice d’Isaac, Caïn et Abel…) tandis que les 8 du bas représentent des évangélistes et pères de l’Église.

Ghiberti reçût tellement d’éloges pour son œuvre que la même guilde lui commanda la réalisation de la future porte est. Ainsi, durant plus d’un quart de siècle (de 1425 à 1452), il s’employa à la composition, cette fois-ci sans filiation, de 10 panneaux rectangulaires illustrant des scènes de l’Ancien Testament, parfois dans le même cadre. À la grande richesse de détails de la première porte, il démontra alors en plus une grande maîtrise de la perspective. Ces bas-reliefs coulés en bronze (et en or) suggèrent une subtile profondeur. Michel-Ange confia qu’elles pourraient ornées les Portes du Paradis, d’où son appellation. Pour ces deux projets, Ghiberti monta un atelier dans lequel viennent se former des artistes comme les futurs grands Donatello et Uccello.

Nous continuons notre route, direction le Ponte Vecchio. Nous profitons pour flâner dans les ruelles de Florence. Un petit marché, des vendeurs ambulants, des marchands de glace… Vive les vacances.

Puis nous arrivons à ce magnifique pont. Il fait nuit, il pleut, et même comme ça, la magie opère. Les décorations, toute cette lumière, ces belles vitrines, ces bijoux hors de prix…Un autre monde.

Ponte Vecchio

Le pont Vecchio est le pont emblématique de Florence que nous retrouvons sur toutes les cartes postales. Ce dernier se situe sur le fleuve Arno et il relie les deux côtés touristiques de la ville. Par tous les temps, la vue du pont et depuis celui-ci est grandiose.

Construit en 1345 par Taddeo Gaddi, un élève de Giotto di Bondone, le « Vieux Pont » est le pont de pierre le plus ancien d’Europe. Le Ponte Vecchio est soutenu par trois arcs, dont le plus grand mesure 30 mètres et les deux autres 27 mètres !

Il s’agissait à l’époque d’un passage protégé que la famille Médicis empruntait, via le Corridor de Vasari, pour rejoindre le Palais Pitti depuis le Palazzo Vecchio en toute sécurité. Les maisons suspendues que vous pourrez apercevoir étaient occupées par des charcutiers, poissonniers et tanneurs aux XVe et XVIe siècles. Ces derniers ont dû plier bagage en 1593 car Ferdinand Ier de Médicis ne supportait pas les odeurs. Ils ont été remplacés par des artisans – bijoutiers et orfèvres – qui occupent toujours les arcades de cet emblème florentin et se livrent à une guerre sans merci. Vous n’aurez que l’embarras du choix.

De nouveau affamés, après une belle marche, direction l’incroyable Regina Bistecca. Pour un repas digne d’un roi. La fameuse Bistecca alla Fiorentina, le plat de viande emblématique de Florence et de la Toscane. Ce T-Bone comme l’appelle les anglo-saxon est cuit sans artifice, directement sur la flamme. Le produit brut, la qualité du terroir sont mis à l’honneur. Je ne peux que vous conseiller cet endroit. C’est chic, classe et délicieux.

Heureusement que nous devons marcher un peu jusqu’à notre hôtel car vive les calories.

Jour 2 : Galleria dell’Accademia – Basilica di San Lorenzo – Piazza Santa Maria Novella – Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella – Palais Strozzi – Café Gilli

Après un bon petit déjeuner dans un endroit branché et rempli d’étudiants, Le Shake Café, direction la galerie de l’Académie.

Galleria dell’Accademia

Pour admirer le David, le vrai. 5 mètres de haut, tout en muscles, serpent à la main…Le fantasme de la perfection. Difficile de la rater : outre les touristes agglutinés devant, avec 5,17 m de hauteur et un poids de 5,5 tonnes, elle ne passe pas inaperçue. Vous noterez cette musculature rappelant les antiques et l’intensité du regard.

Faites absolument le tour de la statue pour en admirer les « détails ». Regardez les extrémités des membres, magnifiques dans leurs détails anatomiques… mais disproportionnés par rapport au corps (les mains et les pieds…vous pensez à quoi, vous ?)

Les groupes de touristes trop pressés se contentent souvent de visiter la galerie de l’Académie très rapidement avant de courir ailleurs. Mais le musée recèle bien d’autres trésors à découvrir, comme l’ensemble des sculptures de Michel-Ange ou la peinture gothique toscane.

Je vos conseille vraiment de prendre soit une visite guidée, soit un audioguide car, comme souvent en Italie, les musées manquent cruellement d’informations.

Comptez environ 2 heures pour le tour complet, en écoutant les différentes explications. Un peu long à mon gout, mais je ne suis pas très fan de l’art médiévale. Nous avons tout de même bien rigolé à essayer d’imiter la tête des personnages de certains tableaux.

Puis, nous nous dirigeons gentiment vers le centre et nous nous arrêtons devant la Basilica di San Lorenzo.

Basilica di San Lorenzo

Si l’extérieur est austère et très simple, l’intérieur de cette basilique va vous surprendre. Cette basilique de Brunelleschi est l’un des plus parfaits exemples de l’architecture de la Renaissance mélangeant structures romanes et l’architecture gréco-romaine antique.

L’église basilique de San Lorenzo se trouve à l’emplacement d’une ancienne église, consacrée comme cathédrale en 393 par saint Ambroise et dédiée à San Lorenzo, saint Laurent. Cette première cathédrale fut reconstruite et consacrée de nouveau en 1059 par l’évêque Gherardo di Borgogna lorsqu’il devint Pape sous le nom de Niccolo II, Nicolas II.

En 1418, les Médicis, représentés alors par Giovanni di Bicci, père de Cosimo l’Ancien, souhaitant en faire leur propre église familiale, confient à Filippo Brunelleschi, le soin de transformer radicalement l’ancienne cathédrale. Filippo Brunelleschi se met au travail et les plans de la future église sont terminés en 1421. Les travaux eux seront terminés en 1461.

L’église est divisée dans le sens de sa longueur en trois nefs et deux files de colonnes posées sur de courtes plinthes et terminées par des chapiteaux corinthiens et de hauts abaques sculptés supportant des arcs en plein cintre raccordés à la corniche par une console. Le plafond est plat, à caissons décorés de rosaces dorées.

De chaque côté du chœur se trouvent deux chaires posées sur des colonnes ioniques. Cette œuvre de Donatello, date de 1460. Agé lors de sa construction, Donatello, ne put finir les panneaux de ces chaires, qui furent achevés par ses élèves Bertoldo et Bellano. Les thèmes représentés sont ceux de la vie du Christ.

Un petit cloître adjacent permet d’accéder à une crypte où sont présentés non seulement quelques éléments du trésor de la basilique San Lorenzo, mais également le tombeau de Cosimo de Médicis l’Ancien. Un tombeau assez particulier puisqu’il se trouve à l’intérieur d’un pilier de la crypte, un pilier qui soutient le sol de la basilique juste au-dessus de lui. Dans la basilique, l’emplacement est marqué par une grande pierre tombale dédiée au « Père de la Patrie ». Ce tombeau fut réalisé par Andrea del Verrocchio, le maître d’un certain Léonard de Vinci.

La coupole est recouverte de fresques de Vincenzo Meucci représentant en gloire les Saints Florentins et les quatre Pères de l’Église. Cette œuvre date de 1742. Elle fut réalisée à la demande d’Anna Maria Luisa de Médicis, la dernière descendante de la dynastie Médicis.

Après cette visite culturelle, nous voilà de nouveau à la recherche d’un petit plat délicieux. Nous choisissons le Godi Fiorenza Food Court car la déco nous plaît. Et nous avons bien fait, car leur carte est pleine de petits délices. N’hésitez pas à prendre leur tiramisu pour finir en beauté.

Suite à un bon repas, direction la Piazza Santa Maria Novella pour nous aider à digérer.

Piazza Santa Maria Novella

Si la Basilique Santa Croce est le siège des Franciscains à Florence depuis 1221, l’Eglise Santa Maria Novella est le temple principal des Dominicains dans la ville italienne. L’intérieur de l’église a été soigné jusque dans les moindres détails et on peut également admirer les scènes de la vie quotidienne de Florence au Moyen-Âge sur des fresques. Les deux œuvres les plus importantes qu’abrite Santa Maria Novella sont : La Trinité (fresque de Masaccio, pionnier de la perspective) et le Crucifix de Brunelleschi (sa seule sculpture en bois).

Nous ne sommes pas rentrés car nous avions d’autres projets, mais je pense que la visite vaut sûrement le détour.

Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella

J’ai trouvé cet endroit par hasard sur un blog en cherchant les endroits un peu méconnus de Florence. Ancienne officine d’apothicaire italienne devenue une maison de parfum et soins corporels, cette pharmacie-parfumerie est la plus ancienne du monde occidental encore en activité.

L’ancienne « spezieria », qui n’est plus une pharmacie, mais une parfumerie et une herboristerie, est située dans un véritable environnement monumental, avec des décorations et des meubles anciens datant de différentes époques. Il conserve également une précieuse collection de matériel scientifique, tels que thermomètres, mortiers, balances, tasses à mesurer, ainsi que de précieuses jarres d’apothicaire du XVIIe au XXe siècle.

Leurs parfums et eaux de Cologne originaux et uniques sont aujourd’hui utilisés au cinéma, notamment dans le Da Vinci Code. Regardez d’où vient l’après rasage de Tom Hanks…et oui !

La déco et la grandeur du lieu vont vous impressionner c’est certain, et en prime, les odeurs sont exquises.

Palais Strozzi

Symbole de l’architecture de la Renaissance, le Palazzo Strozzi fut commissionné à Benedetto da Maiano par le banquier Filippo Strozzi. Aujourd’hui Palazzo Strozzi se dresse telle une forteresse au cœur de Florence avec son plan rectangulaire et ses trois étages séparés par des corniches linéaires. Une de ses caractéristiques est le respect dans la réalisation de la façade des règles typiques de l’architecture du XVème siècle : la façade est symétrique et linéaire, les blocs de pierre sont de dimension majeure au rez-de-chaussée tandis qu’ils diminuent de taille progressivement en montant les étages.

Vous y trouverez le siège du Cabinet Viesseux, l’Institut Italien de Sciences Humaines et l’Institut des Etudes de la Renaissance. Le premier étage n’est ouvert que lors d’expositions tandis que le rez-de-chaussée du palais est toujours visitable. Le palais est probablement le meilleur exemple de l’architecture Renaissance privée.

Nous avons eu la chance d’y voir une exposition du fameux Jeff Koons, avec ses sculptures grandioses.

Pensez à consulter leur site internet pour vous renseigner des expositions prévues lors de votre visite.

Café Gilli

Très populaire, il est peut-être le plus fameux des cafés historiques de Florence. Gilli sert des délicieux gâteaux, chocolats, tartelettes entre autres depuis 1733. Délocalisé en 1910 sur la place de la République, il a conservé son magnifique intérieur art-nouveau.

Ne soyez cependant, pas surpris (comme nous) de payer votre expresso 8 euros. Une institution qui a un prix. Le café est certes, très bon mais ne vaut pas la majoration de prix.

Après cette petite pause, nous avons flâné dans les rues et profité des derniers rayons de soleil en mangeant une bonne glace de chez Venchi. Oui nous commençons notre repas par le dessert.

Prochain arrêt le Simbiosi Organic Pasta. Petit restaurant très bien situé et où tous les ingrédients sont bio.  Profitez ensuite d’un petit verre dans un bar et votre soirée est parfaite.

Jour 3 : Piazza Santa Croce – Galerie des Offices – Mercato Centrale

Vous commencez à me connaitre, vous savez donc que ma journée doit commencer par un bon petit-déjeuner. Direction le Rooster Café pour un brunch mémorable. Œufs, bacon, salade, pancakes, cappuccino, jus d’orange, rien ne manque. Une de nos meilleures adresses à Florence.

Puis, une belle marche pour digérer tout ça. Direction la Piazza Santa Croce et son incroyable basilique. La plus grande église franciscaine du monde et tombeau des plus grandes gloires italiennes, notamment, Vasari, Galilée, Machiavel et rien d’autre que Michel-Ange.

Malheureusement pour nous, la basilique était fermée.

Nous avons tout de même en ce dimanche matin, pu profiter des différents marchés des rues de Florence.

Puis, en début d’après-midi, direction pour la visite de la grande Galerie des Offices.

Galerie des Offices

La Maison des Médicis (oui, oui, ceux de la série Netflix) a mis Florence sur la carte du monde : une riche famille de banquiers qui a fait de la ville un centre de pouvoir et de finance. Arrivée au pouvoir au XIIIe siècle, la famille des Médicis, dirigée par Cosimo de’ Medici, a été le mécène de plusieurs artistes et sculpteurs et a accumulé une grande quantité d’œuvres d’art. La famille Médicis a commencé à conserver ses œuvres d’art dans ses Offices, ensuite devenus un musée à la fin du règne de la famille Médicis. La Galleria degli Uffizi possède ainsi la plus importante collection d’art de la Renaissance au Monde. Vous découvrirez des milliers de peintures, sculptures, enluminures, et tapisseries. Vous découvrirez Michel-Ange, Giotto, Botticelli, Léonard de Vinci, ou encore Raphaël. C’est clairement un lieu magique à ne pas manquer lors de votre visite à Florence.

C’est le musée que je vous conseille absolument. Comptez minimum deux heures voir bien plus pour tout visiter (nous avons fait quatre heures dans ce gigantesque musée en s’accordant une pause sur le très beau rooftop de ce musée).

Mercato Centrale

S’il y a une adresse à retenir sur ce séjour, c’est sans doute celle-là. Le marché central est une institution florentine. Un grand marché couvert où vibrent les racines de la gastronomie toscane. En bas, sur les vieux étales s’amoncellent les couleurs, les saveurs et les odeurs d’une Italie cinématographique. Les marchands redoublent de savoirs pour mettre en valeur leur produit de la plus belle des façons. C’est simple, nous avons envie de tout acheter.

Puis, la surprise est au premier étage, avec l’immense food court. Des nombreux traiteurs et restaurateurs vous proposent toutes sortes de mets, les uns plus appétissants que les autres. L’idée est de commander, payer et s’installer là où on peut sur une des grandes tables au centre. Notre choix c’est porté sur la pizza de chez Ciccio Vitelo. Sa pizza avec la pâte frite est juste à tomber par terre. J’y retournerai c’est sûr, rien que pour déguster une troisième pizza.

Jour 4 : Jardins Boboli – Palais Pitti – Pallazio Vecchio – Duomo de la cathédrale Santa Maria Del Fiori – Rooftop Rinascente

Après un très bon petit déjeuner dans la très chic Ménagère, direction les jardins Boboli.

Jardins Boboli

Ce jardin est le plus célèbre de la ville. Très bien entretenu, même en hiver, il offre une vue imprenable sur Florence. Le jardin Boboli était autrefois destiné aux promenades et aux somptueuses fêtes des Médicis. Il se situe derrière le Palais Pitti qui, pour la petite histoire, a été la résidence des Grand-Ducs de Toscane pendant plusieurs siècles. C’est effectivement un véritable havre de paix qui apporte beaucoup de tranquillité. Par ailleurs, le point positif de ce jardin est qu’il se visite tout au long de l’année. Les paysages changent en fonction des saisons, et vous aurez l’impression d’être dans un tout nouveau jardin.

Il est bon de savoir que l’entrée donne également accès au Musée des Porcelaines ainsi qu’aux Jardins Bardini.

Comptez bien deux bonnes heures pour visiter une partie des 45 hectares.

Palais Pitti

Il appartenait autrefois à la famille Médicis, et est aujourd’hui l’une des plus grandes galeries d’art de Florence. Vous pouvez y visiter la Galerie Palatine, le Musée d’Art Moderne, le Musée des Argents et la Galerie du Costume et de la Mode.

Nous l’avons admiré depuis l’extérieur mais n’avions malheureusement pas le temps d’y rentrer.

Pallazo Vecchio

Le Palazzo Vecchio se trouve sur la Piazza della Signoria. Construit de 1299 à 1314 sur les plans d’Arnolfo di Cambio, il fût d’abord la résidence des Prieurs sous le nom de Palazzo de la Signoria puis nommé Palazzo Ducale sous Cosme Ier. Quand celui-ci occupa le Palazzo Pitti, il devint le Palazzo Vecchio. Aujourd’hui, il abrite le Conseil Municipal de Florence. En plus de la visite guidée multimédia, sachez que vous pouvez également monter dans la tour du Palais et ainsi bénéficier d’une vue panoramique sur Florence. Pour les fans du Da Vinci Code, nul besoin d’introduire ce décor si important pour l’intrigue.

 

Comptez environ 1h30 pour la visite avec un audio-guide.

 

Nous nous arrêtons en suite dans un petit restaurant typique d’Italie, la Trattoria da Benvenuto. Le patron est très accueillant et souriant et nous mangeons des pâtes à tomber par terre. Que demander de plus ? Un tiramisu maison peut-être ? Et oui, ils l’ont aussi.

Duomo de la cathédrale Santa Maria Del Fiori

Une réservation est vivement conseillée pour visiter la cathédrale de Florence. En effet, même si le billet peut être acheté sur place, il faut savoir que l’entrée pour la coupole du Duomo se fait sur réservation, avec un créneau horaire à respecter. De ce fait, si vous achetez votre ticket d’entrée sur place, le choix du créneau horaire sera limité, potentiellement le lendemain ou surlendemain. Voire complet si vous y allez en haute saison. L’accès au sommet de la coupole se fait par l’extérieur du Duomo. En étant face à l’entrée de la cathédrale, il faut contourner la cathédrale par la gauche pour trouver l’entrée.

 

La coupole de Brunelleschi est vraiment impressionnante et elle joue un rôle majeur dans la renommée de la cathédrale de Florence. Son diamètre est de 45 mètres pour une hauteur de 53 mètres environ. Comme évoqué plus tôt dans cet article, c’est tout simplement la plus grande du monde en maçonnerie.

 

A l’extérieur, la vue sur les toits de la cathédrale, sur la vieille ville et au-delà ne peut qu’impressionner. Une vue à 360° qui va vous laisser sans voix.

Bien que le campanile et le Duomo soient très proches, au final, cette vue est complémentaire à celle du campanile, et elle mérite amplement les quelques 460 marches à monter pour arriver au sommet. Et oui, la visite du Duomo de Florence n’est pas forcément de tout repos 🙂

Caffé La Terrazza – Rinascente Rooftop

Après l’effort, le réconfort. Nous voici avec une magnifique vue, un Spritz à la main et un coucher de soleil qui s’annonce juste merveilleux.

Voilà ce qui vous attend, au sommet de ce magasin de luxe. Les prix sont assez élevés mais corrects pour l’endroit.

Jour 5 : Firenze Free Walking Tour – Piazzale Michel-Angelo

Ce dernier jour commence par une très agréable surprise. En effet, la veille de notre départ nous avons trouvé un free walking tour par hasard et avons décidé de le réserver. Je vous conseille vivement de faire ce tour votre premier ou deuxième jour sur place. 

Les guides sont des locaux qui adorent leur ville et connaissent tous leurs secrets. Nous voilà parti à l’assaut de la ville des Médicis et de leur histoire si particulière. En prime, nous avons reçu une liste avec les meilleures restaurants, bars et boutiques. Florence vue par les florentins est encore plus incroyable.

Après un dîner dans une pizzeria conseillée par notre guide (très bonne pizza à 8 euros), nous décidons de nous promener et nous rendre à la piazzale Michel-Angelo.

Mais tout d’abord nous nous arrêtons sur la via dei Bastioni et apprécions la fontaine del Poggi. Puis, pour des vues à couper le souffle, nous voici au Giardino delle Rose. Qu’en ce mois de décembre n’est malheureusement pas fleuri, mais offre surement une tout autre dimension en plein mois de mai.

Pour bien finir ce séjour, rien de mieux que profiter d’un splendide coucher de soleil sur les escaliers de la place Michel-Ange. Vous y verrez toute la ville : le Ponte vecchio, la cathédrale et son impressionnant duomo, le palazzio vecchio…mais aussi la nature toscane. Un rêve et nous ne voulons plus nous réveiller.

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